Quand la pensée négative est plus forte que la pensée positive…

Quand le psychique vous lâche… quand il n’y a plus rien.

Comment en suis-je arriver là? Mais surtout comment sortir de là?
Sortir de cet enfer qui me rabaisse chaque jour un peu plus. Qui me tire chaque jour vers ce vide, ce néant.
Pendant plus de 33 ans, j’ai était une adepte de la pensée positive. Pas besoin de me forcer; même dans les situations difficiles, je voyais toujours cette joie de la vie et il a toujours été facile pour moi de porter ce masque de joie et même de le ressentir sans difficulté.
Mais aujourd’hui, ça semble être devenu mission quasi impossible. Je n’y arrive plus. Je ne peux plus.
J’ai fait des choix de bouleversements de vie énorme ces derniers mois et je n’en regrette pas un. Je suis convaincue qu’il fallait que je le fasse, que c’est ce qui était le mieux pour tout le monde. Alors pourquoi?! Pourquoi me retrouver si mal, si fatiguée nerveusement.
Tellement à bout que je réfléchis à changer la dernière chose qui me tenait tellement à cœur il y a encore un an. Pourquoi ne pas tout arrêter. Pourquoi ne pas tout plaquer.
Je me raisonne en me disant que ce n’est qu’un passage à vide mais comment passer au dessus et le vivre le temps qu’il se dissipe.  Je n’en ai tellement plus la force pour le moment.
NON, je ne suis pas forte. Cette phrase que tout le monde semble me répéter à longueur de temps me fait bien plus de mal que de bien. Non, je n’y arrive plus toute seule à gérer correctement tout de front. J’en fini par ne plus faire que le strict minimum partout; même pour mes enfants.
Bien sûre je tente d’être toujours présente pour eux; de m’occuper des devoirs et leçons, de préparer leur repas, de les conduire à leur activités. Mais je m’en limite au strict minimum parce que je n’y arrive plus… et je m’en veux encore plus de les délaisser alors qu’ils ont tant besoin de moi et qu’eux aussi doivent subir ces changements que je leur ai imposé.
Je suis pourtant entourée. Une famille, des amis, qui tentent de faire ce qu’ils peuvent mais rien n’y fait. je suis seule. Je me SENS seule et perdue dans ce néant.
Je suis fatiguée. Fatiguée par ce cerveau qui ne veut plus s’arrêter et qui oublie pourtant tellement en ce moment. J’aimerais m’arrêter, j’aimerais m’évader, mais ce n’est pas possible. Alors je tente de continuer a avancer. A retrouver cette joie de vivre qui me semble si loin; à redevenir cette fille pour qui, tout le monde semblait croire que tout allait bien.
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